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6 Dossier Crise sanitaire Covid-19 Des équipes toujours mobilisées Face à la « seconde vague » de l’épidémie liée au coronavirus, les équipes du CHU restent mobilisées et continuent d’adapter leurs organisations pour assurer l’accueil des patients. Rencontre avec ces acteurs de la crise. L’unité Covid, 3 ème étage du CHU Dupuytren 1 La réanimation polyvalente Le centre de dépistage Covid Les tests antigéniques Le service de réanimation polyvalente, qui compte d’ordi- naire 22 lits, a dû s’adapter à une forte augmentationde son activité ces derniersmois. Le 4 novembre, sa capacité a été portée à 38 lits. Cette réorganisation a été possible grâce à la mobilisation sans faille des professionnels de réani- mation polyvalentemais aussi des professionnels d’autres services venus en renfort. Il est également à souligner la solidarité des professionnels du service de neurochirur- gie, qui ont accepté de libérer les locaux des soins intensifs du 5 ème étage. Cette mobilisation exceptionnelle a permis de maintenir le niveau qualitatif des prises en charge en conservant les bonnes pratiques de soins : réhabilitation précoce (cf photo), recherche clinique... Jeme suis porté volontaire pour une mission en tant que faisant fonction d’interne, puis d’interne à l’unité Covid- durant 5 semaines. J’avais l’envie de me sentir utile. C’est une mission d’interne de médecine classique, à savoir, gérer une hospitalisation de médecine polyva- lente. La typologie des patients Covid est assez variée. Parfois jeunes, peu comor- bides, où c’est le Covid qu’il faut gérer ou parfois comorbides où le Covid n’est pas le problème principal. Les premiers jours, c’était tout nouveau pour moi car c’est un environnement assez différent de mon environnement habituel et je n’avais jamais été interne avant. Puis, au bout de quelques jours, j’ai pris mes repères et cela s’est bien passé. C’est dans ce genre de situation que l’on apprend et que l’on progresse vite. Nous avons eu l’avantage d’être très bien encadrés par desmédecins seniors volontaires, détachés de leurs fonctions,mais aussi par des internes de phase d’approfondissement. Nous avons aussi eu des formations, notamment sur l’habillage et le déshabillage. Je suis diplômée depuis juillet 2019 d’unBTSana- lyses et contrôles. J’ai postulé au CHU afin de participer, en renfort, à la crise sanitaire sur l’activité de dépistage. Je vou- lais me sentir utile. En arrivant ici, j’ai eu un très bon accueil et l’équipes’estrenduetrèsdispo- nible. J’ai suivi une formation sur l’habillage et le déshabil- lage, sur l’accueil du patient et sur le prélèvement. Au départ, j’avais des craintes, de savoir si je faisais bien le prélèvement, si je ne faisais pas trop mal... La difficulté, c’est qu’il ne faut pas entrer dans une routine. Il faut garder la même précision d’une personne à une autre. Ce travail m’a fait découvrir le contact avec le patient, qui me plait énormément. Le CHU a mis à la disposition des ser- vices cliniques des tests antigéniques. Ils peuvent êtrepratiqués par desmédecins, pharmaciens ou infirmiers qui ont reçu, au préalable, une formation au prélèvement nasopharyngé. Ce sont des tests rapides dont le résultat est disponibleen15minutes. Ils ont un intérêt dans certaines situations où il est nécessaire d’avoir un résultat plus rapidement qu’avec la PCR, pour mettre en place des mesures d’isolement par exemple. Ces tests permettent de rechercher de façon directe la présence d’une des protéines du virus. Ladétection est de ce fait proportionnelle à laquantité de virus présent. Leur sensibilité est donc plus faible que les tests par PCR. En cas de doute, un test antigénique négatif devra être confirmé par un test par PCR réalisé par le laboratoire. Dr Paul Robert, interne en ophtalmologie Samia, technicienne de laboratoire Pr Sébastien Hantz, laboratoire de bactériologie, virologie, hygiène

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