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9 Suivez notre actualité sur l'intranet Hermès - www.chu-limoges.fr - les réseaux sociaux Recherche et innovation Avec 360 000 nouveaux cas diagnostiqués et 92 000 décès chaque année, le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme, mais il est le plus souvent guérissable s’il est diagnostiqué suffisamment tôt. Le CHU participe à deux études innovantes autour du dépistage. Cancer du sein De nouvelles alternatives de dépistage KDOG1 : détecter le cancer du sein grâce à des chiens KDOG1 «Dépistage transcutanéeducancer du seinpar odorologie 1 canine » est une étude expérimentale unique pilotée par l’institut Curie. Elle étudie la pertinence de l’odorat des chiens dans le dépistage du cancer du sein. Après un bilan d’imagerie (mammographie ou échographie), avec dia- gnostic d’une ou plusieurs lésions mammaires dont aumoins une lésion classée ACR 4 ou 5 2 , avec indication de prélèvements percutanés (cytolo- gie, microbiopsie, macrobiopsie), l’étude est proposée aux patientes. En pratique, un prélèvement d’odeur, est obtenu en positionnant une compresse sur le sein atteint de la patiente durant la nuit précédant la biopsie. Une fois retirée, la compresse est envoyée à l’institut Curie à Paris pour être soumise à l’odorat des chiens. Les résultats des chiens et de la biopsie sont ensuite comparés pour vérifier la concordance et évaluer la sensibilité et la spécificité de l’odorologie canine. MyPeBS : vers un dépistage personnalisé Ce projet unique est financé par l’Union Européenne et coordonné par Unicancer. L’ob- jectif est d’évaluer une nouvelle stratégie de dépistage du cancer du sein, basé sur le risque individuel de chaque femme. Ainsi, MyPeBS propose d’adapter, dès l’âge de 40 ans, la fréquence et les modalités du dépistage selon le profil de risque personnel de chaque femme, établi sur plusieurs facteurs (génétiques, hormonaux, antécédents familiaux...) : plus le risque est élevé, plus les examens de dépistage sont intensifs et inversement. 85 000 femmes volontaires âgées de 40 à 70 ans et n’ayant jamais eu de cancer du sein sont appelées à participer à cette étude qui pourrait guider les futures recommandations européennes sur le dépistage du cancer du sein. C’est une recherche originale et très innovante. L’objectif est de développer un outil de dépistage précoce et peu coûteux, accessible aux zones moins couvertes par le dépistage organisé par mammographie ou aux pays déficitaires en terme de dépistage par mammographie. KDOGpermet de vérifier si le chienpeut être un outil fiable pour ladétection des cancers du sein. Pour cela, les résultats sont comparés aux résultats de labiopsiepour voir s’il y a une concordance Les investigateurs seront co-auteurs de l’étude. Cela est intéressant en terme de notoriété pour nos équipes et plus largement pour notre CHU. Dr Alexandru Ceuca-Urma, service de radiologie et imagerie médicale 1 Odorologie : technique scientifique qui repose sur l'analyse des odeurs par des chiens. 2 Classification BI-RADS (Breast Imaging-Reporting And Data System) : utilisée par l’imagerie pour définir et classer les anomalies vues. 7 centres français participants, dont le CHU de Limoges 27 partenaires internationaux 6 pays « recruteurs » mobilisés : France, Italie, Israël, Bel- gique, Royaume-Uni, Espagne. En Haute-Vienne, à ce jour 107 femmes sont incluses dans l'étude. Il est encore possible de faire partie du projet jusqu’en 2022 . Pour participer à MyPeBS, il suffit de contacter : • le Dr Elise Deluche en oncologie médicale elise.deluche@chu-limoges.fr • ou le Dr Sandrine Lavau-Denes au centre de dépistage des cancers contact87@depistagecancer-na.fr ou 05 55 00 05 33 Le Dr Lavau-Denes, le Dr Ceuca et le Dr Deluche, impliqués dans les études K-DOG et MyPEBS Le retrait de la compresse le jour de la biopsie