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11 Suivez notre actualité sur l'intranet Hermès - www.chu-limoges.fr - les réseaux sociaux Relations Humaines Gestion du stock de matériel Sertissage des valves percutanées (après formation) Surveillance post examen J'étais passée en corona- rographie pendant mon stage d'étudiante et j'avais bien aimé, mais je ne pensais pas y tra- vailler un jour. J'ai travaillé ensuite 6 ans en cardiologie à Saint-Junien où je prenais en charge les patients victimes d'infarctus ou qui étaient en attente de coronarographie. Je travaillais donc en lien avec la coronarographie. J'avais le parcours avant et après, mais pas pen- dant. Après toutes ces années en cardiologie, j'ai eu envie de découvrir un autre service. J'avais également besoin de changer par rapport àma vie personnelle. Un poste s'est créé en corona- rographie au CHU à ce moment là. Profession- nellement, il y avait une continuité. Grâce àmon parcours en cardiologie, j'ai été plus à l'aise que certaines collègues qui ont rejoint l'unité sans avoir un parcours similaire. La coronarographie est très spécifique. J'adore la technicité du tra- vail et l'urgence. On ne s'ennuie pas, chaque patient va être différent. On fait 3 500 examens par an, aucun ne se ressemble. Cet examen s'est banalisé, mais il faut rester vigilant, à tout moment cela peut se transformer en urgence. Depuis mon arrivée il y a 7 ans, l'évolution est énorme, que ce soit au niveau du nombre d'exa- mens ou des nouvelles techniques. Je suis arrivé au CHU en 1989. J'ai fait 3 mois en chirurgie pédiatrique, puis j'ai été affecté en coronarographie pour un remplacement. Vu que j'étais formé, je suis resté pour compenser un départ en retraite d'un autre infirmier, et j'y suis toujours aujourd'hui. L'activité n'a fait que croître, tout doucement dans un premier temps, puis cela s'est accéléré ces dernières années. C'est une discipline vivante dans laquelle il y a toujours de la recherche, dans le matériel, la prise en charge, les traitements, lesmédicaments. L'ima- gerie a fait des progrès énormes. Par exemple, les premiers stents que l'on nous a proposé, on ne les voyait pas car la qualité de l'image de l'époque n'était pas suffisante. Il y a l'activité programmée, qui est néanmoins vivante grâce à tous les progrès technologiques, et puis il y a l'urgence, qui apporte du piment. Se battre pour sauver unmalade, c'est stimulant. Après 30 ans, ce métier me plaît toujours. J'essaie de former les nouveaux arrivés. Pour travailler en coro- narographie, il faut aimer ce qui est technique, l'urgence, avoir des qualités retationnelles. Il faut supporter l'astreinte et être prêt à revenir la nuit. Emilie Boulestin, infirmière Philippe Soulat, infirmier

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