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CHORUS / N°50 8 Qualité-Soins Lutte contre les papillomavirus Le CHU acteur de la vaccination Dès la rentrée, il sera possible de faire vacciner son enfant directement au collège. L'ARS Nouvelle-Aquitaine et la Région Académique proposeront cette vaccination aux élèves de 5 ème dans tous les collèges de la région. Cette vaccination reste nonobligatoire. Unaccordparental seranécessaire. Chaque année enFrance, 6 400nouveaux cas de cancers sont liés aux papillomavirus humains, également appelés HPV (Human Papillomavirus). Dans la majorité des cas, ces cancers concernent le col de l’utérus (44 %), l’anus (24 %), l’oropharynx (22 %). Contrairement aux idées reçues, ces cancers ne concernent pas que les femmes, ils touchent également les hommes dans un quart des cas. Plus de 80%des hommes et des femmes seront exposés aux HPV au cours de leur vie. Dans 90%des cas, ils sont éliminés naturellement par l’organisme, mais dans 10 % des cas, ils persistent. Les HPV se transmettent, essentiellement lors des rapports sexuels, même protégés, ou par contact direct avec la peau. La seule façon de se protéger est la vaccination. Si elle est réalisée jeune, la protection est proche de 100 %. La vaccination contre les infections à papillomavirus est recommandée dans le calendrier vaccinal pour tous les enfants, filles et garçons, entre 11 et 14 ans depuis 2021, avec un rattrapage possible de 15 à 19 ans. Afin d’aller plus loin dans la lutte contre les HPV, le président de la république a annoncé, le 28 février 2023, une campagne de vaccination généralisée dans les collèges, dès la 5 ème , à la rentrée scolaire de septembre 2023. Un appel à candidature a été lancé par l’ARSNouvelle-Aquitaine, afin d’identifier des structures pouvant porter un centre de vaccina- tion pour développer ce projet de vaccination dans les collèges de la région. Pour le département de la Haute-Vienne, deux centres ont été habilités : le centre de vaccination de la ville de Limoges qui réalisera les vaccinations dans les collèges des communes de Limoges, Couzeix et Isle, et le CHU de Limoges qui gèrera quant à lui, la vaccination dans tous les autres collèges du département. Pour mener cette mission, le CHU va s’appuyer sur les hôpitaux de proximité : St Yrieix, Bellac, Saint-Junien et Saint-Léonard de Noblat, avec des professionnels volontaires sur leur territoire pour constituer les équipes mobiles de vaccination qui se rendront dans les collèges. Le CHU constitue également sa propre équipe mobile. C’est la Pharmacie à Usage Intérieur (PUI) du CHU qui va gérer les commandes de vaccins et leur distribution. Afin d'en savoir plus sur le déroulé de cette cam- pagne de vaccination en Nouvelle-Aquitaine : www.vaccination-hpv-nouvelleaquitaine.fr Eviter les cancers chez les femmes et les hommes Un campagne de vaccination dans les collèges Deux centres de vaccination habilités en Haute-Vienne Depuis le 17 avril 2023, Margot Mounet est votre nouvelle interlocutrice en qualité de responsable des relations avec les usagers. Contact : poste 56051 – relations.usagers@chu-limoges.fr Afin de lutter contre les papillomavirus et les risques de cancers asso- ciés, une campagne de vaccination généralisée va être lancée dans les collèges, à la prochaine rentrée scolaire. Le CHU de Limoges sera l’un des deux centres de vaccination habilités par l’ARS Nouvelle-Aquitaine pour le département de la Haute-Vienne. Les acteurs du centre de vaccination au CHU Référents médicaux : • Dr Hugues Caly, gynécologue, médecin coor- donnateur de la gestion des risques associés aux soins • Dr Sandrine Lavaud Denes, médecin de recherche clinique en oncologie Référent pharmacien : • Dr Armelle Marie-Daragon Coordinatrice administrative et logistique : • Paméla Ngoh ConceptionDPSA -ARSNouvelleAquitaineMai2023 HPV. EN PARLER, C’EST DÉJÀ SE PROTÉGER ! CAMPAGNE DE VACCINATION CONTRE LES PAPILLOMAVIRUS RÉALISÉE AU COLLÈGE ET PROPOSÉE À TOUS LES ÉLÈVES DE 5ÈME. Et toi, à la rentrée tu vas te vacciner contre les HPV ? www.vaccination-hpv-nouvelleaquitaine.fr Le vaccin recomman- dé en France est le GARDASIL 9. C’est un vac- cinsûr, qui est nonavalent, c’est à dire qu’il protège contre les neuf papillo- mavirus les plus virulents. Les molécules sont fabriquées artificielle- ment, il n’y a aucune souche de virus qui a servi à fabriquer ce vaccin. Il n’y a donc aucun de risque de conta- mination contrairement à certaines fausses informations. Nous avons plus de 15 ans de recul sur ce vaccin, avec des centaines demillions de vaccinés dans lemonde.Lepapillomavirus est en cause dans des patho- logies cancéreuses, dont la plus connue est le cancer du col de l’utérus, mais il yaaussi des cancersORL, de l’anus, de l’œsophage. S’il yades cancers que l’on peut éviter dans le monde dans tous ceux qu’on traite, ce sont ceux-ci, grâce à la vaccination ! Dr Hugues Caly Dr Sandrine Lavaud Denes
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