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rôle de navire amiral de la région, avec le déploiement
d’une filière de prise en charge des patients victimes
d’AVC en Corrèze puis en Creuse, la régionalisation de
l’UPSAV créée à Limoges, le portage direct de l’activité
de radiothérapie de l’hôpital de Guéret pour en assurer
la pérennité, et son rôle pilote dans la naissance de
l’institut régional de cardiologie interventionnelle.
De plus, le CHU a mis en place de nouvelles filières
d’aval avec les établissements de proximité en Haute-
Vienne, notamment en suites de chirurgie orthopédique
et avec le centre de SSR de La Chénaie. Il a aussi
continué à développer des temps médicaux partagés,
par exemple en rhumatologie.
En 2014, l’élargissement de notre Communauté Hospi-
talière de Territoire aux établissements de santé men-
tale nous amènera à développer de nouvelles coopé-
rations avec eux. Nous devrons aussi renforcer le rôle
du CHU comme prestataire logistique pour les établis-
sements de son environnement. Nous devrons surtout
piloter et faire vivre des filières publiques régionales en
oncologie, cardiologie, AVC et gériatrie.
La gestion des ressources humaines médicales consti-
tue également un volet important de la Communauté
Hospitalière de Territoire. Les directions concernées
se rencontrent deux fois par an, échangent des infor-
mations sur les besoins médicaux temporaires ou du-
rables. Un tableau des départs à la retraite sur les pro-
chaines années a été constitué.
Plus précisément la direction des affaires médicales
du CHU informe les centres hospitaliers des évolutions
réglementaires, des candidatures extérieures reçues
(CV), des sorties d’internat, donc des possibilités de
post-internat.
La journée d’accueil des internes a été inscrite dans
cette démarche de meilleure connaissance de l’offre de
soins de la CHT.
Au premier janvier 2014, le CHU a modifié son marché
de recrutement via des cabinets afin d’en faire bénéfi-
cier les établissements de la région. Chacun peut donc
publier une fiche de poste à pourvoir par ce dispositif.
Les axes 2014 porteront sur la téléradiologie et la co-
dification de la coopération dans le cadre des règles
financières en vigueur.
L’année 2013 a également été celle du renforce-
ment des liens avec la médecine de ville.
La version
2013 de l’annuaire médical du CHU est parue. La créa-
tion d’un comité ville / CHU animé par le Pr Mouliès
témoigne également de cette nouvelle dynamique en
la matière. Le développement des actions d’informa-
tion et de réponses aux attentes en direction de ces
populations (mailings) s’inscrit dans cette même dy-
namique. Le CHU tente également de développer les
actions d’information en direction des patients et des
usagers du CHU, comme en témoigne le lancement de
la chaîne Youtube, en fin d’année 2013 et son succès
(les vidéos en ligne ont déjà été vues plusieurs milliers
de fois).
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UNE RECHERCHE
MÉDICALE ET
PARAMÉDICALE
DYNAMIQUE
Une activité de recherche
qui reste soutenue, malgré
la baisse des dotations MERRI
L’activité de recherche du CHU de Limoges se main-
tient, avec une amélioration de ses scores SIGAPS et
SIGREC, bien que ces évolutions ne permettent pas de
compenser la perte enregistrée sur les dotations MER-
RI allouées au CHU sur la base de son activité.
Le CHU mène 128 études de recherche clinique dont
95 de recherche biomédicale, 9 en soins courants et
21 observationnelles. Les protocoles promus dans le
cadre du programme hospitalier de recherche clinique
(PHRC) national ou inter régional représentent 23 de
ces études, et 5 sont des PHR infirmiers et paramédi-
caux. Viennent s’y ajouter les 6 nouveaux projets rete-
nus au PHRC 2013.
Pour la période 2009/2012, l’activité valorisée dans SI-
GAPS pour le CHU de limoges représente 1 315 publi-
« Dans le paysage de l’offre de soins régionale, l’image du CHU souffre
de sa grande taille et de sa réputation de cloisonnement. Notre appa-
rente complexité s’est trouvée confirmée par les nombreuses discussions
avec nos correspondants de médecine générale. Or ce sont surtout eux
qui doivent le mieux connaître nos ressources sans être victimes des fai-
blesses de leurs accessibilités. L’idée qui mène notre réflexion et notre
collaboration avec le médecin de ville est simple : elle reprend le slogan
« CHU de parcours » et non « CHU de séjour » en réaffirmant qu’il y
a une vie du patient avant, pendant et après son passage au CHU. Cela
justifie un devoir de communication avec le médecin traitant à chacune
des étapes du chemin thérapeutique ou diagnostic. Nous avons recueilli
toutes les doléances dues aux faiblesses de ce dialogue, et très vite, nous
avons créé une dynamique acceptée par tous, de disponibilité par spé-
cialité et de simplification de certains courriers. Ce groupe Ville-Hôpital
ouvre la voie vers une écoute permanente et une mobilisation de nos
deux communautés pour mieux comprendre nos attentes mutuelles et
rendre nos actions auprès des patients plus simples, plus lisibles et plus
accessibles. »
La voie vers une écoute permanente et une
mobilisation de nos deux communautés
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Pr DOMINIQUE MOULIÈS
Responsable des relations ville-hôpital